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Pain couture By Jean Paul Gaultier

La Fondation Cartier présente du 6 juin au 10 octobre une exposition où Jean Paul Gaultier met en scène des robes éphémères en pain. Il s’est fait aider par des artisans boulangers, meilleurs artisans de France, Compagnons du devoir.

Expo Pain couture By Jean Paul Gaultier
Photo Stephano Pandini

Quand on ouvre la porte d’entrée on sent une bonne odeur de viennoiseries, on est accueilli par des jeunes filles vêtues en apprenties boulangères (les vêtements sont signés Jean Paul Gaultier).

Dans la grande salle à gauche, est présentée la collection, robes en tranches de pain de campagne, robe en langues de chat, robe en petit-beurre, chapeau, escarpins, marinière , kilt, robe aux seins coniques, robe corset crée pour Madonna.
Derrière les grandes vitres de la façade, des stores en baguettes sont posés pour créer un climat plus intime.

Dans la partie droite se trouve une salle de vente où l’on peut acheter des brioches, des baguettes veinées de bleu (évocation de la marinière chère à Jean Paul Gaultier), des viennoiseries, des madeleines (2 euros les 5).... Le profit de la vente est reversé à des associations caritatives. On remarquera que les boulangères ressemblent plus à des mannequins de défilés de haute couture qu’à ma boulangère. Là encore elles vont et viennent avec des paniers en osier pour approvisionner la salle de vente, elles sont tout de blanc vêtues et portent une sorte de corset en osier.

En empruntant l’escalier qui mène aux salles du sous-sol on découvre des fournils, véritable laboratoire de fabrication où les boulangers s’activent à fabriquer pains et viennoiseries.
Au sous-sol se trouve également la remise où on peut voir les essais ratés, des robes carbonisées, des bustiers bien plats, et une magnifique robe longue en crêpes, des essais de coiffure, de chaussures. On mesure les prouesses des artisans qui les ont réalisés et les difficultés de faire de la haute couture en pain.
La fondation Cartier édite à l’occasion un catalogue de l’exposition dont les photos sont de Stephano Pandini.

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